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300
millions:
Pascal Airault Pascal Airault
19 Septembre 2021 à 20h30
Le Président annoncera lundi la création d’un fonds de 300 millions d’euros et d’une loi portant « reconnaissance de la Nation des préjudices subis par les personnes rapatriées d’Algérie »
le généreux cadeau d’Emmanuel Macron aux harkis à sept mois de la présidentielle
////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// millions: le généreux cadeau d’Emmanuel Macron aux harkis à sept mois de la présidentielle
Pascal Airault Pascal Airault
19 Septembre 2021 à 20h30
Le Président annoncera lundi la création d’un fonds de 300 millions d’euros et d’une loi portant « reconnaissance de la Nation des préjudices subis par les personnes rapatriées d’Algérie »
Harkis s'entraînant au camp de Collo.
Harkis s'entraînant au camp de Collo.
© Sipa Press
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Ce lundi matin, Emmanuel Macron rendra hommage aux harkis et à leurs descendants, cinq jours avant la journée nationale à la communauté et aux supplétifs qui ont combattu aux côtés de l’armée française durant la guerre d’Algérie. Selon nos informations, le président de la République franchira une nouvelle étape dans la reconnaissance de leur cause à travers un projet de loi et un fonds de réparation qui devrait être doté de 300 millions d’euros.
« Emmanuel Macron veut frapper très fort, confie un proche du dossier. La séquence de lundi est préparée depuis des mois en toute discrétion par les conseillers élyséens, de Bruno Roger-Petit, conseiller mémoire, à Cécile Renault, chargée du projet mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie à l’Elysée. » Le facteur déclencheur est la remise du rapport Stora sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie, en janvier dernier.
A l’époque, les responsables de l’association Ajir pour les Harkis, dirigée par Mohand Hamoumou, longtemps maire de la ville de Volvic (2008 à 2020), déplorent le manque de clarté sur les représailles subies par la communauté restée en Algérie à l’indépendance. « L’attente principale des Harkis est absente du rapport : une loi de reconnaissance et réparation, maintes fois promise voire proposée mais jamais votée », déplore surtout un communiqué d’Ajir, demandant au chef de l’Etat de faire voter cette loi avant la fin de son mandat.
Quatre défenseurs de la cause harki – Mohand Hamoumou, Claire-Tassadit Houd, militante associative, Dalila Kerchouche, journaliste, et Serge Carel, harki torturé...